lundi 26 mars 2018

MEGARA 2.2018

MEGARA MEGARA.... Une histoire d'amour qui s'installe. 


Runner 1: Quel est ton objectif aujourd'hui? 
Moi: Prendre plaisir, le max, plus que l'année dernière. 
Runner 2: Ton allure cible ? 
Moi: Je laisse mon mental décider quant il aura négocié avec mon corps. 
Runner: Comment çà se fait que tu cours sans objectif? Tu ne veux pas évoluer ? 
Moi: Et çà veut dire quoi évoluer? 
Runner: faire un meilleur chrono par exemple. 
Moi: Oui, je veux bien, çà me fera plaisir AUSSI. Pour moi ce n'est pas plus important que diminuer la souffrance et gérer mon mental. Je suis en train de tester des stratégies pour garder le même objectif. Je veux gérer mon corps, ma course. Et pour moi c'est évoluer. 
... 

Très contente d'avoir pu gérer ma course. Mégara 1.2017, c'était mon premier semi. J'ai fait 2h44 en chrono. J'ai beaucoup marché. Je me suis arrêtée. Je me suis assise. J'ai souffert. Je me sentais seule. Je voulais m'arrêter, abandonner. En en même temps c'était mon 1er semi. Une sensation inexpliquée à l'arrivée ! Une extase ! 

Cette année, j'ai fait 2h34 en chrono Officiel. Je ne me suis pratiquement pas arrêtée. J'ai très peu marché (juste les pentes). Je ne me suis arrêtée que quelques secondes pour les Ravitos (14 et 18). J'ai été accompagnée par mon binôme du début à la fin : Mehdi Mamlouk. Avoir un partenaire de course, avec une synchronisation et une connexion inconsciente extra qui s'installe petit à petit tout au long du chemin, c'est juste magnifique. On se sent en même temps soutenu et responsable. Si je lâche, il va lâcher, et s'il lâche je suis là pour le soutenir... Merci Mahdi. 
Mon mental a commencé à s'effrayer au 16ème Km. Cette voix intérieure qui s'est lancée... "Allez on marche? Là tu es fatiguée je pense.. Tu vas pouvoir terminer?" Et j'ai su la faire taire. 

Pendant toute la course, j'ai veillé à garder une allure entre (7:10 et 7:30). J'ai accéléré  au dernier Km (6,15). Allure moyenne 7:23. Fière et très contente. C'est pour cela que je cours...










Les ateliers, les livres et les conférences de connaissance de soi et de dépassement de soi sont magnifiques... Et le RUNNING est un super exercice de pratiquer la théorie. 

Merci encore Mahdi Mamlouk, et merci RCT ! 

mercredi 3 janvier 2018

Et si c'était le dernier jour ?!




J’appelle cette pensée à chaque fois que je ne me sens pas très en forme, fatiguée, débordée, trop prise par le travail, pas très présente pour ma fille, mes parents, ma famille, mes amis…

Il y a quelques semaines, j’ai regardé un film qui s’appelle « Demain tout commence » qui m’a beaucoup marqué. Je ne vous en dis pas plus, je vous laisse découvrir l’histoire vous-même.

Suite à ce film, il y a eu cette réactivation de la peur de mourir, de la peur de souffrir, de la peur, tout simplement… Et cette peur, si elle est là, c’est qu’elle est utile pour moi. J’ai cherché son utilité et j’ai compris que c’était un signal d’alarme pour profiter de la vie.

Il y a quelques années, la vie pour moi était mon travail. C’était une période où j’ai beaucoup appris et aussi où j’ai beaucoup souffert. Des souffrances masquées et heureusement pour moi, elles étaient mélangées par de l’amour de mon mari, mes amis, ma famille.

Quand j’ai commencé à faire un travail sur moi, pour être plus cool, plus Zen, pour voir la vie d’un angle différent, j’ai eu ma fille, après 8 ans de mariage. Et depuis, une novelle vie a commencé. Je ne saurais expliquer ce que je ressens depuis ce jour, mais c’est comme si ma mission de vie a changé. Et avec elle, grâce à elle, j’ai compris que la vie n’est pas « travailler ». Que le travail est très important pour moi, pour vivre, pour m’accomplir, pour m’affirmer mais çà ne touche pas vraiment à mon estime de moi. Je n’existe pas dans cette vie pour travailler, mais pour apprendre et partager cet apprentissage avec les gens qui m’entourent. Je veux « être une positive contagieuse », je veux que les gens qui m’entourent profitent de cette vie si courte.

Et c’est pour cela que je me pose la question : et si c’était le dernier jour ?

Ceci nourrit non seulement mon axe de vie spirituel mais aussi familial, social et professionnel… Cette phrase me donne beaucoup de motivation pour prendre ma vie en main, faire les choses qui me font plaisir, pardonner, rencontrer, partager, aimer, offrir, courir, écrire… J’ai compris plus que jamais que j’aime la vie et que je ne peux pas changer le destin, décider d’avoir une vie éternelle. Mais je peux décider de croquer chaque minute, instant, moment, heure, jour à pleine dent ! Ce n’est que comme çà que je peux rallonger la durée et le temps.

Je suis fière aujourd’hui de pouvoir crier haut et fort : « Je m’accepte comme je suis, je m’aime pour ce que je suis, je suis émerveillée par ce que j’ai pu accomplir !». Certaines personnes me diront : où sont ces châteaux, buildings, holdings, voitures, que tu as accompli ? Et je suis encore plus fière de voir que pour moi, ce n’est pas çà le bonheur. Je suis riche par mes relations sincères, l’amour que je partage avec ceux qui m’entourent et toutes les expériences de joie, légèreté et santé que j’ai pu vivre.

Vivons bien, vivons heureux !

Vive l’apprentissage !