J’appelle cette pensée à chaque fois que je ne me sens pas très en
forme, fatiguée, débordée, trop prise par le travail, pas très présente pour ma
fille, mes parents, ma famille, mes amis…
Il y a quelques semaines, j’ai regardé un film qui s’appelle « Demain
tout commence » qui m’a beaucoup marqué. Je ne vous en dis pas plus, je
vous laisse découvrir l’histoire vous-même.
Suite à ce film, il y a eu cette réactivation de la peur de mourir, de
la peur de souffrir, de la peur, tout simplement… Et cette peur, si elle est
là, c’est qu’elle est utile pour moi. J’ai cherché son utilité et j’ai compris
que c’était un signal d’alarme pour profiter de la vie.
Il y a quelques années, la vie pour moi était mon travail. C’était une
période où j’ai beaucoup appris et aussi où j’ai beaucoup souffert. Des
souffrances masquées et heureusement pour moi, elles étaient mélangées par de
l’amour de mon mari, mes amis, ma famille.
Quand j’ai commencé à faire un travail sur moi, pour être plus cool,
plus Zen, pour voir la vie d’un angle différent, j’ai eu ma fille, après 8 ans
de mariage. Et depuis, une novelle vie a commencé. Je ne saurais expliquer ce
que je ressens depuis ce jour, mais c’est comme si ma mission de vie a changé.
Et avec elle, grâce à elle, j’ai compris que la vie n’est pas
« travailler ». Que le travail est très important pour moi, pour
vivre, pour m’accomplir, pour m’affirmer mais çà ne touche pas vraiment à mon
estime de moi. Je n’existe pas dans cette vie pour travailler, mais pour
apprendre et partager cet apprentissage avec les gens qui m’entourent. Je veux
« être une positive contagieuse », je veux que les gens qui
m’entourent profitent de cette vie si courte.
Et c’est pour cela que je me pose la question : et si c’était le
dernier jour ?
Ceci nourrit non seulement mon axe de vie spirituel mais aussi
familial, social et professionnel… Cette phrase me donne beaucoup de motivation
pour prendre ma vie en main, faire les choses qui me font plaisir, pardonner,
rencontrer, partager, aimer, offrir, courir, écrire… J’ai compris plus que
jamais que j’aime la vie et que je ne peux pas changer le destin, décider
d’avoir une vie éternelle. Mais je peux décider de croquer chaque minute,
instant, moment, heure, jour à pleine dent ! Ce n’est que comme çà que je
peux rallonger la durée et le temps.
Je suis fière aujourd’hui de pouvoir crier haut et fort : « Je
m’accepte comme je suis, je m’aime pour ce que je suis, je suis émerveillée par
ce que j’ai pu accomplir !». Certaines personnes me diront : où sont
ces châteaux, buildings, holdings, voitures, que tu as accompli ? Et je
suis encore plus fière de voir que pour moi, ce n’est pas çà le bonheur. Je
suis riche par mes relations sincères, l’amour que je partage avec ceux qui m’entourent
et toutes les expériences de joie, légèreté et santé que j’ai pu vivre.
Vivons bien, vivons heureux !
Vive l’apprentissage !