vendredi 11 janvier 2019

Les 3 dimensions de l'équipe efficace !

Il y a plusieurs années quand on me posait la question : quelle est la différence entre un groupe et une équipe, je donnais des réponses du genre :
- Une équipe c'est un nombre connu et déterminé et un groupe c'est un nombre indéterminé. 
- Un groupe c'est des personnes qui ne se connaissent pas forcément, une équipe se connait très bien, c'est comme une famille.
Et je répondais en pensant aux équipes de foot qui célébraient leur victoire ou pleuraient leur défaite après un match. Ces images de ces joueurs de la même équipe qui pleuraient ensemble, s'embrassaient, s'enlaçaient me faisait des frissons d'émotions. Les images revenaient jusqu'aux échanges précis, aux emplacements parfaits, aux messages qui semblaient passer entre eux sans parler. Et pour moi c'était çà l'équipe finalement.  

A ce moment là, je faisais partie d'une association et j'ai vécu le sens de l'équipe pour la première fois quand j'ai intégré le bureau exécutif. Et j'ai compris, que cette équipe n'était pas seulement des personnes qui se connaissaient, mais qui partageaient la même vision et les mêmes valeurs (celles de l'association) et qui se soutenaient mutuellement pour atteindre l'objectif commun : le Membership du comité local et le nombre de réalisations. 

Quelques temps après, en entreprise j'ai compris que l'équipe c'est des valeurs, une vision, un objectif, des résultats individuels et des performances collectives. Les meilleures équipes avec lesquelles j'ai travaillé, sont celles qui partageaient des informations d'une manière fiable et structurée mais aussi qui avaient un relationnel solide. 
crédit photo: Ghassen Gacem Elteatro Studio 

Finalement, j'ai fait ma propre définition d'une équipe efficace: un groupe de personnes qui travaillent en collaboration dans l'intention d'atteindre le plus efficacement possible un objectif commun. Cette définition serait  basée sur trois dimensions: 

1/ Rester centré et focalisé sur l'objectif : par exemple : une équipe de foot a pour objectif la victoire pour atteindre un certain classement national. Une équipe de théâtre qui travaille ensemble sur une création a pour objectif de l'interpréter la pièce un certains nombre de fois. Un Comité de direction est une équipe qui  travaille pour atteindre la rentabilité souhaitée. Quand on reste focalisé sur l'objectif, on va pouvoir dépasser les sujets superflus et activer toutes les intelligences : émotionnelles, situationnelles et intellectuelles pour toucher la ligne l'arrivée et ressentir la joie de la victoire. 

2/ Structurer et optimiser le passage d'informations : la ressource la plus importante qui fait la différence entre une équipe et une autre, une entreprise et une autre c'est l'information : les bases de données, les résultats, les astuces, la veille concurrentielle, la disponibilité des équipes, la nouvelle loi de finance, les modifications de process, les nouvelles acquisitions, .... tout changement, opportunité, réalisation, objectif, méthode de travail ... est important pour la performance individuelle et collective. Tout ceci a besoin d'être transféré aux personnes concernées au bon moment. Comme on dit au théâtre: "on doit sentir notre partenaire, se synchroniser, le comprendre et répondre présent à son intention et à son besoin". 

3/ Maintenir consciemment des relations saines et constructives:  Et c'est la dimension la plus importante et la plus instable car elle est basée sur le facteur humain, les cartes perceptuelles et les émotions. Dans une équipe, il y  a des moments où le relationnel n'est pas au top de sa beauté. Des conflits par ci, des conflits par là. Des non-dits et du commérage, des interprétations des faits par des cartes perceptuelles différentes qui créent des victimes, des persécuteurs et des sauveurs. Et on tombe dans un triangle dramatique! Dans ce triangle, on stagne et on s'éloigne de nos objectifs.  Ici nous avons besoin de nous rappeler les uns les autres des présupposés de la PNL : "la carte n'est pas le territoire" et que "chaque comportement émane d'une intention positive". Nous avons besoin d'être dans la compréhension de l'autre et l'empathie. Il est donc intéressant de travailler sur soi pour retrouver la position adulte de l'analyse transactionnelle et de sortir soi-même de ce triangle. Si on essaie plutôt de faire sortir l'autre, nous risquons de tomber dans le piège du triangle. 


Faire partie d'une équipe, gérer une équipe ou accompagner une équipe reste pour moi un plaisir, un apprentissage et un challenge quotidien.  

#apprentissage #vie #humain



samedi 5 janvier 2019

Il n'y a pas de plan B

"Il n'y a pas de plan B. Il n'y a que les faibles d'esprit, les perdants et les lâches qui ont un plan B". 
Ce sont les premières paroles qui m'ont interpellées hier quand je regardais ma vidéo matinale. Jusqu'à hier, 6h du matin, je n'arrivais pas à entamer l'année. Je n'ai pas pu faire mon bilan 2018. J'étais dans une phase de stand by : envie de rien, envie de me reposer, envie de m'échapper, envie de me laisser aller... Comme je ne crois pas au hasard, je savais que la vidéo que j'allais choisir était pour moi à cet instant précis et répondrait à des besoins précis. Donc j'ai accueilli tout ce qu'il y avait à accueillir. Et là, comme si j'ai appuyé sur un bouton "démarreur de l'année 2019". Je me suis mise à réfléchir à mes objectifs 2019, à mes réalisations de 2018, à ma manière de faire, ... Tout un moteur s'est déclenché à l'intérieur de moi... 

J'ai terminé ma vidéo et je suis sortie pour une heure de course à pieds où tout cogitait. J'ai finalement pris beaucoup de plaisir à penser à 2018 : 8 montées sur la scène du théâtre, 4 médailles de semi-marathon dont une à Belgrade, plus de 150 heures de coaching de managers dans des PME et des multinationales, plus de 20 ateliers/formations, 2 éditions du "Manager éclairé", 2 missions de coaching d'équipe terminées, des articles rédigés, ... Finalement j'en ai fait des choses! Il suffisait d'un déclencheur pour que ma mémoire se réactive et me sort tout ce dont je suis fière.  


Et que faire pour 2019, quel est mon "DAWN WALL ?" mon mur le plus dur à escalader? 
Et là la phrase de la vidéo qui est revenue à ce moment là : "ceux qui ont plein d'idées, pleins de projets, qui changent et essaient tous les jours des choses nouvelles, sont des brasseurs d'air..." Ceci veut dire que quelque part en 2018 j'étais un ventilateur : je produisais de l'air agréable pour ceux qui m'entouraient. Ok, çà me va et çà me fait plaisir d'être cohérente avec une valeur importante pour moi : l'altruisme. Mais quel manque à gagner? Qu'est-ce qui a besoin d'être changé pour atteindre mon objectif principal : Mon DAWN WALL ? 

Me donner les moyens et solidifier mon plan d'actions. Me focaliser sur moi, sur mon objectif principal, le décliner en sous objectifs et pas en plan B et C et D... C'est vrai qu'en 2018 ces plans m'ont tous emmené vers mon but ultime : apprendre et prendre du plaisir au travail ! Mais avec du recul, j'ai pu voir que j'ai dépensé plus d'énergie et j'ai cumulé un manque à gagner sur mon objectif principal. 

Alors, voilà, pour moi et pour mes coachés, j'optimise le processus de détermination du vrai DAWN WALL et la manière la plus efficace pour l'atteindre. 

Bonne année 2019, du fond du coeur ! 



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