mercredi 29 mars 2017

La course contre le temps




Quelques astuces pour en sortir vainqueur






Le temps est notre ennemi.
Parfois j’entends de personnes dire : « Je n’ai pas le temps. J’ai beaucoup de travail. Je ne peux pas accepter d’autres responsabilités. Je ne peux pas m’engager sur d’autres tâches. »

Ceci est une attitude de « victime » face au temps. C’est comme si on lui dit : «bravo ! tu as gagné. Je vais te laisser me vaincre. Je vais laisser tomber mes ambitions et mon plaisir d’apprendre, puisque de toutes les façons, tu me gâches tout le plaisir ! »

Finalement, la notion de « je n’ai pas le temps », selon moi, n’existe pas. Je pars du principe que c’est moi qui guide ma vie. C’est moi qui organise ma journée, détermine les priorités, décide de faire ou ne pas faire et c’est moi qui accepte ou pas les défis. Lorsque  je m’engage dans un travail ou une mission que l’on me confie, je vais négocier. Négocier les délais, le volume de travail et les objectifs. Ensuite, je vais assumer et être à la hauteur de mes engagements.

Le temps. Nous l’avons tous de la même manière. Si dans cette entreprise X, on travaille 8h par jour, celui qui arrive en retard, qui prend plus de temps de pause que ses collègues, rentre plus tôt que prévu, se perd entre navigation et appels personnels… c’est qu’il a perdu le guidon. Il a donc besoin de reprendre la voie de la réussite ; càd l’atteinte des objectifs de la journée.


Voici quelques astuces pour réussir sa journée de travail :

1-    Il est très important de se fixer des objectifs pour la journée : qu’est-ce que j’ai à clôturer, à faire, à boucler d’ici 18h ?
2-    Ensuite, je mets toutes les tâches qui sont à faire qui vont m’emmener vers l’objectif (je décortique en tous petits morceaux).
3-    Je dessine mon Mind Map avec toutes ces tâches reliées aux objectifs principaux de la journée.
4-    J’estime le temps nécessaire à chaque tâche et je la note.
5-    Je suis mon Mind Map pendant toute la journée et je ré-ajuste à chaque fois qu’il y a un imprévu ou qu’il y a eu report d’une des tâches.
6-    Je réfléchis en terme d’urgence et d’importance pour mettre l’ordre d’exécution des tâches.
7-    Je lis et réponds à mes e-mails 1 à 3 fois par jour. S’il y a une extrême urgence, l’expéditeur va accompagner le mail par un coup de fil ou autre. Relativiser est l’une des astuces qui me permettent de rester émotionnellement intelligent (e) pour pouvoir gérer.
8-    Je peux accepter ou négocier des choses qui me sont demandées et qui ne sont pas planifiées. Ensuite, j’assume et je les intègre dans ma journée (je vais donc peut –être reprogrammer d’autres tâches planifiées)
9-    La ponctualité et le respect des délais sont primordiaux pour vaincre « le temps »
10-Je ne m’engage que sur ce qui dépend à 100% de moi. Pour ce qui ne dépend pas de moi, je prends l’engagement des parties concernées et je fais confiance.







mardi 28 mars 2017

Les émotions du Finisher


Les foulées du Mégara _ 26 Mars 2017
Motivation, voix intérieures, appartenance



Arrivée à 7h30 à la Marsa, sur la corniche. Une superbe ambiance de course. Jusqu’à 9h « The Orange Wave » commence à être de plus en plus envahissante. Mes amis du Running Club de Tunis étaient là. Il y a ceux que je connais déjà et la majorité des visages, je les voyais pour la première fois. Et quand même tout Pull orangé me faisait un pincement au cœur, un pincement d’amour, d’appartenance et de fierté.
8h50, un petit échauffement de 5 minutes. 9h08 la course commence.
Petites foulées… doucement… Je suivais le groupe de @Yosra, Allure 7 :30.
Je courais avec beaucoup de courage et de légèreté. Et les voix intérieures disaient : « Bravo championne, finalement tu as pris ton courage à deux mains. Tu as osé. Tu as dépassé tes peurs. Tu as franchi la ligne de départ de ton 1er Semi. Allez courage pour atteindre l’autre ligne maintenant ».

Tac Tac Tac … Le pont qui traverse la route de la Marsa… le point « Ravito » 10km, le  rond point de « El flouka ». … et moi toujours en forme. A partir du km 10, J’ai commencé me faire une métaphores d’hypnose et une induction de Transe… et je ne sais de quelle manière je me suis trouvée au ravitaillement des 14 km. 14Km ! C’est la plus longue distance que j’ai faite ce jour là. Je me suis arrêtée. J’ai pris de l’eau, des oranges. J’ai  bougé doucement mes jambes. Et je prenais conscience que j’ai fait la plus longue distance de ma vie… et là, je regarde la première pente montante et une autre voix intérieure vient me dire : «  ne fais pas la superwoman et suis les conseils de Skander : on ne peut pas gagner une course sur une pente mais on peut la perdre, alors marche ma belle, marche »…

J’ai marché… Et ensuite j’ai repris les foulées. Petites foulées. Je commence à sentir la fatigue et je me disais « Non non non…tu es encore en forme. Tu vas y arriver. Allez courage courage… »  Heureusement qu’il y avait Lamia à mes côtés. On marchait, on trottait. On se suivait. A chaque fois l’une avance, l’autre la rattrape, jusqu’à ce que qu’elle me dépasse et je me sentais incapable de la rattraper...
Au km 18… Dernier point ravitaillement. Et dans ma tête je voulais que çà soit la fin de la course. Je commençais à souffrir, à m’ennuyer parce qu’il n’y avait plus personne à mes côtés.  Et là je commençais à me concentrer et à visualiser la ligne d’arrivée. Et là c’est tout un dialogue intérieur, une guerre, une dispute … 
«     -     Mais il ne reste que 3 km. Allez jambes bougez ! 
-       …Que 3Km ? tu es capable de les faire là maintenant ces 3 km ?  marche et arrête de faire la forte qui va y arriver… çà y est .. tu as vidé toutes tes forces… regarde toi…
-       Mais je vais y arriver… Je ne vais quand même pas lâcher à 3 km après tout cet effort ! Je veux voir la fierté dans les yeux de mon Oussama, je veux ressentir et vivre cette gloire, je veux dire à mes amis RCTiens qui m’ont soutenu que je leurs encouragements ont aboutit à ligne d’arrivée ! »
Et là, une ambulance passe à côté de moi et le conducteur me dit « çà va ? tu veux terminer avec nous ? » et moi je lui faisais « Thumbs up » et murmuraient un « çà va »…
Et reprise :
« 
-       Ya mahboula … tu as dit non ?!… il te reste 2 km … pas 200m … tu ne vas pas pouvoir les finir dans cet état …
-       Non manich mahboula, je suis forte et je suis Finisher et vas te faire f….. »
Et le dernier km. 2 jeunes hommes juste devant moi. Je les ai rattrapé et je leur ai dit  « allez on s’encourage mutuellement, on va y arriver… » Jusqu’à ce que je vois la foule, je vois l’arrivée, je vois de nouveau « The Orange Wave »… les émotions montent en flèche... et j’entendais les cris d’encouragement.  Et Yosra qui vient vers moi et qui m’accompagne (après ses 21 km d’effort) et me pousse à faire un sprint et je ne savais pas ce qui m’a pris... toute la force était remontée… j’ai oublié toute la fatigue… je n’arrivais plus à respirer, je pleurais … Oussama a pris la relève… et encore 7, 6, 5 pas… et j’y suis… Je l’ai franchie… et j’ai laissé mon corps se relâcher... Je me suis retrouvée par terre allongée… heureuse, fière, contente, …
Les émotions de l’atteinte de l’objectif, du dépassement de soi, de la gloire, de la force, … 21km en 2h44 !  Mon premier semi-marathon fait. Comme je suis fière de moi et reconnaissante à toute personne qui m’a encouragé par un mot, un regard, une pensée !

Merci à tous. Merci RCT. Merci à mon plus grand supporter « Mon Oussama ».



mercredi 8 mars 2017

Nouvelle Start up, Nouvelle idée Copier ou s’inspirer ?



Il y a quelques jours, j’ai participé à une table ronde autour de l’entrepreneuriat avec de jeunes porteurs d’idées, de projets, des cadres, des consultants… tous ambitieux et pleins de volonté. Et là la question qu’une personne a posé et qui m’a interpellé : «  et si on me volait mon idée ? »

Maintenant, et dans la vie de tous les jours, nous pouvons penser que certaines personnes sont en train de nous suivre, de nous imiter, de fréquenter les mêmes endroits, de partager les mêmes idées sur les réseaux sociaux. Et j’ai vu des personnes très affectées par cette « imitation » : « mais pourquoi fait-il exactement comme moi ? Pourquoi achète-t-elle les mêmes vêtements que moi ? Pourquoi postule-t-il dans les mêmes associations que moi ou les mêmes entreprises ? » Et quand nous sommes « créateur » d’un concept, d’un produit ou d’un service, nous avons tendance à être beaucoup plus sensibles à ce que fait notre « nouveau concurrent ». J’ai entendu dans mon entourage et/ou dans des séances de coaching individuel  « il a ramené les mêmes produits que moi, il vend au même prix que moi, il a fait la même décoration que moi, il a copié mon menu, elle a fait cette offre pour m’attaquer, il copie même le titre sur sa carte de visite  … »

Nous sommes bien d’accord, que c’est très important de faire de la veille concurrentielle. Mais ceci  n’est pas de la veille concurrentielle. Ceci est de la perte d’énergie en se concentrant sur les autres. En rendant obsessionnel le suivi des faits et gestes de mes concurrents jusqu’à ce que çà devienne personnel, non constructif et non productif.
« J’ai peur qu’on me pique mon idée ! ». La peur est le produit de l’incertitude. Maintenant, comment agir sur cette peur ? Comment agir sur cette obsession qui vide toute mon énergie et toutes mes ressources ?

L’intelligence émotionnelle propose d’agir sur les pensées. C’est en agissant sur mes pensées. Je propose par exemple de visualiser ma réussite, ce qui se passerait lorsque j’atteindrai mes objectifs, lorsque je réussirai ! Ceci fera que je resterai focalisé sur mon avenir, mes buts, mon projet. Ainsi, je resterai motivé et je me comporterai efficacement et d’une façon dynamique et constructive.

Pareil, je propose de penser que si les gens copient ou pensent à copier ce que je fais, c’est que je suis un modèle de réussite, que je suis inspirant pour les autres. Alors, si je le suis, j’ai besoin de continuer de l’être, et ceci sera mon carburant. Je ferai donc plus efficacement, plus sûrement avec plus de fierté et de passion.

C’est lorsque je suis passionné et que je considère mon travail comme un « Jeu de stratégie » que je pourrai m’ « amuser à réussir » !

Keep Going cher entrepreneur !