Plusieurs personnes que je rencontre ne savent pas trop répondre à la question : « Quel est ton rêve
professionnel ? Quel est le métier idéal pour toi ? Aimes-tu ce
que tu fais ? Es-tu heureux dans ton travail ? Qu’est-ce que le
bonheur professionnel pour toi ? »
Ceci me rappelle que petite fille, je voulais devenir caissière ou
comptable.
Ce rêve venait de mon amour pour les pièces de monnaie et les calculatrices
à ruban qui font du bruit ! J’adorais compter l’argent et rendre la
monnaie. Aussi ceci venait de mon sérieux et de mon image dans la famille
d’être la petite fille sérieuse et studieuse. Je sentais la reconnaissance et
la fierté dans les yeux de mon père quand je l’aidais au travail en tenant la
caisse. A ce moment là, à 12/13 ans, j’avais un « statut
social » !
Finalement, je me rends compte plus tard, à l’université que je déteste
la comptabilité, mais j’adore le contact avec les gens et les métiers de
commerce et de vente.
François Délivré nous parle dans son livre « Le métier de
Coach », des 4 visages de l’identité professionnelle pour trouver son
bonheur. Je vous propose de prendre une feuille et un crayon et de prendre tout
votre temps à répondre à ces questions :
1/ L’identité Interne :
-
Qui
suis-je ? (formation académique, expérience professionnelle, appartenance
religieuse et culturelle).
-
Quelle
est ma personnalité (ou structure psychologique)? Et là vous pouvez penser
à votre profil Process Com, Ennéagramme ou autre. Si vous ne l’avez pas
découvert, je vous conseille fortement d’aller faire un stage de découverte
pour plus de connaissance avec vous-mêmes.
Et là finalement, nous cherchons ce qui nous différencie des autres,
« la conscience de notre propre personne ». Nous cherchons ce qui est
unique en nous et que nous pouvons prendre avec nous dans n’importe quel
métier, entreprise, poste…
Cherchez, trouvez. Vous en avez certainement !
2/ Les
compétences professionnelles :
- En quoi suis-je compétent ( e
) ?
Et là nous cherchons la technique au vrai sens du terme : ce que
j’ai appris en théorie et en pratique et que je sais faire.
3/ Le statut :
- Que fais-tu dans la vie ?
Ici, il s’agit plus que le titre dans la carte d’identité ou la carte
de visite. Une personne peut répondre à la question « Je suis
Pompier » et une autre dirait « Je sauve des vies ».
Je pense qu’il est très important de ressentir au plus profond de soi
que son métier est valorisant et important. Une fois, dans un entretien
d’embauche une fille me dit « je suis actuellement assistante de
direction ». A mon sens ce poste est très important dans une boite et
dégage beaucoup de rigueur, de responsabilité et de sérieux. Et je lui ai
demandé de me décrire ce qu’elle faisait et là c’est la surprise : « Je
réponds au téléphone, je classe des fichiers, je prends des rendez-vous… ».
Un verbal et un non-verbal sans conviction. Et donc, cette jeune dame n’aime
probablement pas ce qu’elle fait. En tout cas, elle n’a pas su dégager son
dévouement pour ce poste. Alors, encore une fois, aimez-vous ce que vous
faites ? Si non, cherchez encore votre chemin, et sachez qu’il n’est
jamais trop tard pour changer de direction dans sa vie. Il n’y a pas d’âge pour
aller à la quête de son bonheur.
4/ La reconnaissance :
- Ressentez-vous de la
reconnaissance de la part de vos collègues ? collaborateurs ?
hiérarchie ? clients ? confrères ?
La reconnaissance est un besoin très important. Pour ressentir ce
bonheur professionnel nous avons besoin d’être reconnu par rapport à notre
statut, identité interne et compétences.
Le bonheur professionnel est, selon François Délivré, l’équilibre et la
cohérence entre ces 4 composantes. Si je
reviens à mon histoire de petite fille : je rêvais de pièces de monnaie,
de caisse, de transactions, de contact humain, de calculs et de chiffres. J’ai
fait des études en Marketing et après plusieurs expériences professionnelles,
j’ai décidé de gérer un laboratoire de production de réactifs de laboratoires.
Et, là, quelque chose n’allait pas. Ce qui me gênait, c’est le manque de
contact humain et le statut de dépendance familiale (Je gère l’entreprise de
mon père). Ensuite, j’ai lancé ma propre boite de distribution de réactifs de
laboratoires. Et là, c’est le grand bonheur ! Fière de l’activité, du
statut, de la reconnaissance des clients. Quelques années après, je me rends
compte qu’il manquait quelque chose : la reconnaissance des
collaborateurs. Je me lance alors dans le développement personnel pour que
j’améliore ma façon de gérer. Et étant prise par la magie de la PNL, du
coaching et de l’Hypnose, je termine jusqu’aux certifications.
Et là, je trouve un monde où : je peux avoir le statut
d’entrepreneur, libre, fonceur, que j’aime, où je peux accompagner des
personnes et ressentir cette reconnaissance de la part des clients, des tiers,
des collaborateurs,… j’ai les compétences qu’il faut pour me lancer vers cette
nouvelle aventure qui est complètement
alignée avec moi-même, mes valeurs, ma structure psychologique (Ennéagramme
Base1)
Et voilà qu’aujourd’hui, étant formatrice en Soft Skills et Coach en
entreprise centrée sur le développement humain,
je ressens ce « bonheur » chaque jour, chaque moment.
Alors, trouvez votre bonheur. Il est juste à quelques pas de vous. Il
suffit de changer de lunettes, d’allumer les lumières, de passer à
l’action : chercher.
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