samedi 9 octobre 2021

Je suis une femme...

 

Je suis une femme et je suis très fière de l’être ….

Crédit Photo : Cycy 


 

J’ai beaucoup à dire sur ce sujet,…  j'ai surtout beaucoup de questions sans réponses. J’ai ouvert cette page il y a plus de deux semaines, mais je n’ai pas su par où commencer. Hier, la grande Leila Toubel, dans sa belle création artistique « Yakouta », a déclenché le premier jet d’idées que voici : 

Je n’ai jamais compris le sens du « féminisme », s’il n’y a pas en contre partie un mouvement de « masculinisme ».

Historiquement et dans le monde entier l’homme a profité de sa virilité, de sa testostérone, de ses muscles, de son charisme, de sa place dans la société … l’homme, le patriarcat. De Adam à Abdelmajid ou Marc, citoyens du monde, narcissiques ou justes violents, distants ou justes maladroits, agressifs ou juste dépressifs…. L’homme est pointé du doigt par le mouvement féministe.  

Et je dénonce tout acte de violence morale ou physique, pas uniquement sur la femme mais sur l’être humain et tous les êtres vivants.

 Aujourd’hui, en 2021, les femmes sont émancipées, libérées, dans la majorité des pays et des cultures. Elles font de la boxe, travaillent et occupent des postes de pouvoir, savent se défendre, trompent leur mari autant que l’homme, voyagent, choisissent leur conjoint (e ), montent sur des podiums de sport, chantent, dansent et choisissent d’être ingénieure bêton ou mécanicienne auto. La femme est libre et forte.

Ces femmes fortes et libres ont accès à l’information et à la formation, sont instruites et cultivées, ont internet et prennent le métro, quant à quelques kilomètres des grandes villes, d’autres femmes n’ont jamais vu la mer, ne sont jamais montées dans un train, ne connaissent pas la capitale, ne savent parfois ni compter ni écrire leur nom, n'ont jamais mangé dans un restaurant, ces femmes qui ont pour seul divertissement, la sortie matinale pour chercher de l’eau du puits qui se trouve à des kilomètres de chez elles. Et j’ai été touchée quand des jeunes membres de la société civile m’ont raconté qu’ « elles ne souhaitent pas qu’on leur fasse un robinet chez elles, parce que c’est leur seule échappatoire, leur seul moment de bonheur. LA sortie ! » Ces femmes sont prisonnières parce qu’elles sont ignorantes. Ignorantes de ce qui se passe en dehors de leur monde. Et ne savent pas faire autrement.  

Entre ces deux « classes », il y a des femmes et hommes, prisonniers de la pression sociale ou contexte  socio-culturel. Si l’homme ne sait pas exprimer son amour à sa femme, c’est peut-être parce qu’il n’a jamais su ce que c’est que l’amour. Si une femme se tait quand elle subit un viol d’un proche c’est parce qu’on lui a toujours parlé de ce « CHRAF » intouchable… de ce "CHRAF" qui est plus dangereux que le « 7ram », de ce devoir de protéger cet hymen pour pouvoir exister. Si elle ne sait pas se protéger c’est qu’elle ne mérite pas d’exister.

Et les hommes qui subissent des viols, on en parle ? JAMAIS. Çà reste enfoui au fin fond de l’âme déchirée de ce jeune homme ou ce petit garçon violé. Parce que "l’homme ne pleure pas !" Avons-nous vu des pancartes et des mouvements qui dénoncent le viol exercé sur l’homme ? Avez-vous vu dans la rue des hommes et femmes crier : « STOP à la violence sexuelle faite aux hommes ? » 



Probablement non ou peut-être très peu .. je n'en sais rien... Alors que leur souffrance est autant importante si ce n’est plus importante parce qu’elle est juste refoulée et ignorée, parce qu'un évènement comme çà touche à sa virilité et donc à la virilité de son arrière arrière grand-père. Il sera donc considéré comme "traitre" et sera rejeté de son "3arch".  Ceci pourrait créer plus de « violeurs » frustrés et profondément blessés. 

 A part le viol, l’agression et la violence, il y a cet acharnement à l’égalité entre les genres. Hommes et femmes doivent être égaux. Oui, je veux bien, mais définissons d’abord ce que veut dire « égalité ». 

Si nous étions complètement pareils, identiques, exactement faits pour faire exactement la même chose sur terre et vivre exactement la même expérience, pourquoi Dieu a décidé de créer deux genres ? Il aurait pu nous créer asexués comme les anges. Mais il a décidé autrement pour certains être vivants sur terre. Alors, nous sommes bien d’accord que nous ne sommes pas pareils et que nous ne pouvons pas avoir « exactement » la même expérience et donc exactement les mêmes « chances ».

Je m’explique. Laurent Gounelle dit « Nous avons toujours le choix. Lorsqu’on choisit, on doit assumer notre choix ». On en choisit pas ses parents et son genre. On choisit comment vivre avec. 

Si, par exemple, une femme choisit de tomber enceinte et d’avoir des enfants, elle aurait donc choisi de passer par ces 9 mois où sa santé serait sa priorité, où elle pourrait être plus fragile et vulnérable, où elle peut se retrouver alitée, où elle peut perdre son emploi ou perdre des opportunités professionnelles ou même artistiques à cause d’une grossesse. Ceci n’est pas relié au dires socio-culturels, mais c’est le capitalisme qui nous inflige ses exigences. Et ceci fait partie du revers de la médaille de son choix. Entre temps, un homme postule à son poste. Il est recruté parce qu’il correspond au profil recherché. Et Hop , le mouvement féministe crie haut et fort : « A bas l’inégalité des sexes ! on l’a recruté ».

Neuf mois après , elle fait connaissance avec cet petit être . Son amour pour son enfant et le besoin de tout arrêter pour lui pendant ses premières années, la poussent à décider de devenir maman au foyer. Entre temps son mec avance dans sa carrière, gravit les échelons, voyage beaucoup. Et le cliché! un incident. Il fait une erreur (humaine) et trompe sa femme. Et Re-Hop, les féministes remontent sur leur talons et criminalisent cet acte qui « rabaisse la femme et touche sa féminité….. ».

Cette femme avec laquelle cet homme a trompé sa femme est mariée. Son mari, alcoolique et très mal dans sa peau, la giffle. Et Re-Hop, les féministes prennent sa défense parce qu’elle a ses raisons d’avoir trompé son mec.

On cherche l’égalité, mais on ne condamne pas les actes qui vont à l’encontre de l’égalité. Comme par exemple exiger que le personnel d’une institution soit moitié homme, moitié femme à part égale. Ce qui peut nous mener au recrutement de quelques femmes très peu compétentes par rapport à des CV d’hommes qui le sont plus, pour respecter cette loi d’ « égalité ». Cette égalité qui n’est autre qu’une inégalité des chances, parce que celui qui est compétent va être mis de côté parce que le quota d’homme a été achevé. L’institution va être lésée. Mais le capitalisme va fermer sa grande gueule. C’est normal, défendre l’égalité ramène de l’argent puisque çà fait « in » et à la mode.



Va dire à une féministe que cette femme a décidé de rester à la maison parce qu’après une discussion avec son mari, ils ont décidé ainsi : Elle reste à la maison à s’occuper des enfants et lui il travaillera et assurera les besoins financiers. Elle pourra la traiter de tous les noms : « femme soumise, femme ignorante … » . Et si c’était une discussion entre deux adultes qui ont décidé d’équilibrer leur vie de cette manière ?

 

De même, ces femmes qui travaillent pendant que leurs maris dorment tranquillement à la maison, çà ne peut pas être un choix de vie ? Et si c’était conjoncturel ? Le mari n’a pas trouvé un emploi et que « historiquement », « culturellement » et « professionnellement » les femmes seraient plus efficaces à faire ce travail de cueillette des tomates cerises ? Et puis si on parle égalité, pourquoi c’est l’homme qui doit travailler et pas la femme ?

 

Hier, un homme et une femme parlaient devant moi, et il disait : «  de toutes les façons toi tu ne bosses pas jusqu’à 23 heures parce que tu es une femme … ». Alors si je comprends bien : Si la femme est dispensée des services de nuit c’est bien parce que c’est dangereux pour elle de rentrer tard la nuit. Mais l’homme peut renter à n’importe quelle heure. Après tout c’est un homme, il ne court aucun danger. Est-ce de l’égalité ?

Trop de contradictions, trop de jugement. Des propos plutôt « émotifs » et non fondés. C’est ce que je ne comprends pas dans ce mouvement féministe.

J’aime la femme, j’aime l’homme, j’aime l’être humain. Les causes qui me parlent et ce que je condamne c’est la violence, le mépris, le manque de respect et de liberté de l’être humain.  

On ne peut pas être égaux dans le sens kif kif mais nous méritons d’avoir le même droit d’exister. Et ceci est de plus en plus visible de nos jours. Les femmes « soumises » et non « libérées » restent une minorité. 

Certains vont me dire : oui, çà n’aurait pas été le cas s’il n’y a avait pas de mouvement « féministe » qui se bat pour l’égalité. Possible. Et tout peut être révisé. Restructurons nos messages, nos objectifs, nos buts… notre vision du monde. Parce qu’aimer la femme ne veut en aucun cas dire haïr l’homme. Allons plutôt plus vers la sensibilisation de ces minorités, l’éducation de ces minorités, l’accès à l’information à ces minorités …. Je défendrai le développement humain pour toutes nos ignorances. Je m’engagerai à souffler autant que je peux l’envie d’exister, de s’aimer et de voler. Je condamnerai toute sorte d’inégalité, d’injustice, de violence…

J’aurais ainsi terminé sans parler de mon avis sur la fête de la femme …. Juste une question : quand-est-ce qu’on aura la fête de l’homme, pour que je puisse les fêter tous les deux : La fête de l'être humain.    

Vive la femme, vive l’homme, vivent le respect et la liberté. Vive la paix !

Wafa

Une femme qui ignore tout ce qu’elle ne connait pas ….

vendredi 11 janvier 2019

Les 3 dimensions de l'équipe efficace !

Il y a plusieurs années quand on me posait la question : quelle est la différence entre un groupe et une équipe, je donnais des réponses du genre :
- Une équipe c'est un nombre connu et déterminé et un groupe c'est un nombre indéterminé. 
- Un groupe c'est des personnes qui ne se connaissent pas forcément, une équipe se connait très bien, c'est comme une famille.
Et je répondais en pensant aux équipes de foot qui célébraient leur victoire ou pleuraient leur défaite après un match. Ces images de ces joueurs de la même équipe qui pleuraient ensemble, s'embrassaient, s'enlaçaient me faisait des frissons d'émotions. Les images revenaient jusqu'aux échanges précis, aux emplacements parfaits, aux messages qui semblaient passer entre eux sans parler. Et pour moi c'était çà l'équipe finalement.  

A ce moment là, je faisais partie d'une association et j'ai vécu le sens de l'équipe pour la première fois quand j'ai intégré le bureau exécutif. Et j'ai compris, que cette équipe n'était pas seulement des personnes qui se connaissaient, mais qui partageaient la même vision et les mêmes valeurs (celles de l'association) et qui se soutenaient mutuellement pour atteindre l'objectif commun : le Membership du comité local et le nombre de réalisations. 

Quelques temps après, en entreprise j'ai compris que l'équipe c'est des valeurs, une vision, un objectif, des résultats individuels et des performances collectives. Les meilleures équipes avec lesquelles j'ai travaillé, sont celles qui partageaient des informations d'une manière fiable et structurée mais aussi qui avaient un relationnel solide. 
crédit photo: Ghassen Gacem Elteatro Studio 

Finalement, j'ai fait ma propre définition d'une équipe efficace: un groupe de personnes qui travaillent en collaboration dans l'intention d'atteindre le plus efficacement possible un objectif commun. Cette définition serait  basée sur trois dimensions: 

1/ Rester centré et focalisé sur l'objectif : par exemple : une équipe de foot a pour objectif la victoire pour atteindre un certain classement national. Une équipe de théâtre qui travaille ensemble sur une création a pour objectif de l'interpréter la pièce un certains nombre de fois. Un Comité de direction est une équipe qui  travaille pour atteindre la rentabilité souhaitée. Quand on reste focalisé sur l'objectif, on va pouvoir dépasser les sujets superflus et activer toutes les intelligences : émotionnelles, situationnelles et intellectuelles pour toucher la ligne l'arrivée et ressentir la joie de la victoire. 

2/ Structurer et optimiser le passage d'informations : la ressource la plus importante qui fait la différence entre une équipe et une autre, une entreprise et une autre c'est l'information : les bases de données, les résultats, les astuces, la veille concurrentielle, la disponibilité des équipes, la nouvelle loi de finance, les modifications de process, les nouvelles acquisitions, .... tout changement, opportunité, réalisation, objectif, méthode de travail ... est important pour la performance individuelle et collective. Tout ceci a besoin d'être transféré aux personnes concernées au bon moment. Comme on dit au théâtre: "on doit sentir notre partenaire, se synchroniser, le comprendre et répondre présent à son intention et à son besoin". 

3/ Maintenir consciemment des relations saines et constructives:  Et c'est la dimension la plus importante et la plus instable car elle est basée sur le facteur humain, les cartes perceptuelles et les émotions. Dans une équipe, il y  a des moments où le relationnel n'est pas au top de sa beauté. Des conflits par ci, des conflits par là. Des non-dits et du commérage, des interprétations des faits par des cartes perceptuelles différentes qui créent des victimes, des persécuteurs et des sauveurs. Et on tombe dans un triangle dramatique! Dans ce triangle, on stagne et on s'éloigne de nos objectifs.  Ici nous avons besoin de nous rappeler les uns les autres des présupposés de la PNL : "la carte n'est pas le territoire" et que "chaque comportement émane d'une intention positive". Nous avons besoin d'être dans la compréhension de l'autre et l'empathie. Il est donc intéressant de travailler sur soi pour retrouver la position adulte de l'analyse transactionnelle et de sortir soi-même de ce triangle. Si on essaie plutôt de faire sortir l'autre, nous risquons de tomber dans le piège du triangle. 


Faire partie d'une équipe, gérer une équipe ou accompagner une équipe reste pour moi un plaisir, un apprentissage et un challenge quotidien.  

#apprentissage #vie #humain



samedi 5 janvier 2019

Il n'y a pas de plan B

"Il n'y a pas de plan B. Il n'y a que les faibles d'esprit, les perdants et les lâches qui ont un plan B". 
Ce sont les premières paroles qui m'ont interpellées hier quand je regardais ma vidéo matinale. Jusqu'à hier, 6h du matin, je n'arrivais pas à entamer l'année. Je n'ai pas pu faire mon bilan 2018. J'étais dans une phase de stand by : envie de rien, envie de me reposer, envie de m'échapper, envie de me laisser aller... Comme je ne crois pas au hasard, je savais que la vidéo que j'allais choisir était pour moi à cet instant précis et répondrait à des besoins précis. Donc j'ai accueilli tout ce qu'il y avait à accueillir. Et là, comme si j'ai appuyé sur un bouton "démarreur de l'année 2019". Je me suis mise à réfléchir à mes objectifs 2019, à mes réalisations de 2018, à ma manière de faire, ... Tout un moteur s'est déclenché à l'intérieur de moi... 

J'ai terminé ma vidéo et je suis sortie pour une heure de course à pieds où tout cogitait. J'ai finalement pris beaucoup de plaisir à penser à 2018 : 8 montées sur la scène du théâtre, 4 médailles de semi-marathon dont une à Belgrade, plus de 150 heures de coaching de managers dans des PME et des multinationales, plus de 20 ateliers/formations, 2 éditions du "Manager éclairé", 2 missions de coaching d'équipe terminées, des articles rédigés, ... Finalement j'en ai fait des choses! Il suffisait d'un déclencheur pour que ma mémoire se réactive et me sort tout ce dont je suis fière.  


Et que faire pour 2019, quel est mon "DAWN WALL ?" mon mur le plus dur à escalader? 
Et là la phrase de la vidéo qui est revenue à ce moment là : "ceux qui ont plein d'idées, pleins de projets, qui changent et essaient tous les jours des choses nouvelles, sont des brasseurs d'air..." Ceci veut dire que quelque part en 2018 j'étais un ventilateur : je produisais de l'air agréable pour ceux qui m'entouraient. Ok, çà me va et çà me fait plaisir d'être cohérente avec une valeur importante pour moi : l'altruisme. Mais quel manque à gagner? Qu'est-ce qui a besoin d'être changé pour atteindre mon objectif principal : Mon DAWN WALL ? 

Me donner les moyens et solidifier mon plan d'actions. Me focaliser sur moi, sur mon objectif principal, le décliner en sous objectifs et pas en plan B et C et D... C'est vrai qu'en 2018 ces plans m'ont tous emmené vers mon but ultime : apprendre et prendre du plaisir au travail ! Mais avec du recul, j'ai pu voir que j'ai dépensé plus d'énergie et j'ai cumulé un manque à gagner sur mon objectif principal. 

Alors, voilà, pour moi et pour mes coachés, j'optimise le processus de détermination du vrai DAWN WALL et la manière la plus efficace pour l'atteindre. 

Bonne année 2019, du fond du coeur ! 



www.self.com 


lundi 26 mars 2018

MEGARA 2.2018

MEGARA MEGARA.... Une histoire d'amour qui s'installe. 


Runner 1: Quel est ton objectif aujourd'hui? 
Moi: Prendre plaisir, le max, plus que l'année dernière. 
Runner 2: Ton allure cible ? 
Moi: Je laisse mon mental décider quant il aura négocié avec mon corps. 
Runner: Comment çà se fait que tu cours sans objectif? Tu ne veux pas évoluer ? 
Moi: Et çà veut dire quoi évoluer? 
Runner: faire un meilleur chrono par exemple. 
Moi: Oui, je veux bien, çà me fera plaisir AUSSI. Pour moi ce n'est pas plus important que diminuer la souffrance et gérer mon mental. Je suis en train de tester des stratégies pour garder le même objectif. Je veux gérer mon corps, ma course. Et pour moi c'est évoluer. 
... 

Très contente d'avoir pu gérer ma course. Mégara 1.2017, c'était mon premier semi. J'ai fait 2h44 en chrono. J'ai beaucoup marché. Je me suis arrêtée. Je me suis assise. J'ai souffert. Je me sentais seule. Je voulais m'arrêter, abandonner. En en même temps c'était mon 1er semi. Une sensation inexpliquée à l'arrivée ! Une extase ! 

Cette année, j'ai fait 2h34 en chrono Officiel. Je ne me suis pratiquement pas arrêtée. J'ai très peu marché (juste les pentes). Je ne me suis arrêtée que quelques secondes pour les Ravitos (14 et 18). J'ai été accompagnée par mon binôme du début à la fin : Mehdi Mamlouk. Avoir un partenaire de course, avec une synchronisation et une connexion inconsciente extra qui s'installe petit à petit tout au long du chemin, c'est juste magnifique. On se sent en même temps soutenu et responsable. Si je lâche, il va lâcher, et s'il lâche je suis là pour le soutenir... Merci Mahdi. 
Mon mental a commencé à s'effrayer au 16ème Km. Cette voix intérieure qui s'est lancée... "Allez on marche? Là tu es fatiguée je pense.. Tu vas pouvoir terminer?" Et j'ai su la faire taire. 

Pendant toute la course, j'ai veillé à garder une allure entre (7:10 et 7:30). J'ai accéléré  au dernier Km (6,15). Allure moyenne 7:23. Fière et très contente. C'est pour cela que je cours...










Les ateliers, les livres et les conférences de connaissance de soi et de dépassement de soi sont magnifiques... Et le RUNNING est un super exercice de pratiquer la théorie. 

Merci encore Mahdi Mamlouk, et merci RCT ! 

mercredi 3 janvier 2018

Et si c'était le dernier jour ?!




J’appelle cette pensée à chaque fois que je ne me sens pas très en forme, fatiguée, débordée, trop prise par le travail, pas très présente pour ma fille, mes parents, ma famille, mes amis…

Il y a quelques semaines, j’ai regardé un film qui s’appelle « Demain tout commence » qui m’a beaucoup marqué. Je ne vous en dis pas plus, je vous laisse découvrir l’histoire vous-même.

Suite à ce film, il y a eu cette réactivation de la peur de mourir, de la peur de souffrir, de la peur, tout simplement… Et cette peur, si elle est là, c’est qu’elle est utile pour moi. J’ai cherché son utilité et j’ai compris que c’était un signal d’alarme pour profiter de la vie.

Il y a quelques années, la vie pour moi était mon travail. C’était une période où j’ai beaucoup appris et aussi où j’ai beaucoup souffert. Des souffrances masquées et heureusement pour moi, elles étaient mélangées par de l’amour de mon mari, mes amis, ma famille.

Quand j’ai commencé à faire un travail sur moi, pour être plus cool, plus Zen, pour voir la vie d’un angle différent, j’ai eu ma fille, après 8 ans de mariage. Et depuis, une novelle vie a commencé. Je ne saurais expliquer ce que je ressens depuis ce jour, mais c’est comme si ma mission de vie a changé. Et avec elle, grâce à elle, j’ai compris que la vie n’est pas « travailler ». Que le travail est très important pour moi, pour vivre, pour m’accomplir, pour m’affirmer mais çà ne touche pas vraiment à mon estime de moi. Je n’existe pas dans cette vie pour travailler, mais pour apprendre et partager cet apprentissage avec les gens qui m’entourent. Je veux « être une positive contagieuse », je veux que les gens qui m’entourent profitent de cette vie si courte.

Et c’est pour cela que je me pose la question : et si c’était le dernier jour ?

Ceci nourrit non seulement mon axe de vie spirituel mais aussi familial, social et professionnel… Cette phrase me donne beaucoup de motivation pour prendre ma vie en main, faire les choses qui me font plaisir, pardonner, rencontrer, partager, aimer, offrir, courir, écrire… J’ai compris plus que jamais que j’aime la vie et que je ne peux pas changer le destin, décider d’avoir une vie éternelle. Mais je peux décider de croquer chaque minute, instant, moment, heure, jour à pleine dent ! Ce n’est que comme çà que je peux rallonger la durée et le temps.

Je suis fière aujourd’hui de pouvoir crier haut et fort : « Je m’accepte comme je suis, je m’aime pour ce que je suis, je suis émerveillée par ce que j’ai pu accomplir !». Certaines personnes me diront : où sont ces châteaux, buildings, holdings, voitures, que tu as accompli ? Et je suis encore plus fière de voir que pour moi, ce n’est pas çà le bonheur. Je suis riche par mes relations sincères, l’amour que je partage avec ceux qui m’entourent et toutes les expériences de joie, légèreté et santé que j’ai pu vivre.

Vivons bien, vivons heureux !

Vive l’apprentissage !

mardi 19 décembre 2017

Je ne suis pas « Coach »





Qu’est-ce qu’un coach ?

La polémique actuelle en Tunisie ! On en parle aux médias, dans les réseaux sociaux, dans les réunions en entreprise, au café, dans la rue et même au parlement … Waw ! Quelle chance !

Alors je me suis auto-interviwée et voici le résultat de ce dialogue de moi avec moi :

Qu’est ce qu’un Coach ?

Est-ce celui que certains appellent « charlatan » ? Celui qui vend des paroles et qui ensorcèle les gens « dans des hôtels e luxes », comme a dit notre amie députée ?
Est-ce celui qui donne des conférences, fait des ateliers et des formations autour de thèmes à la mode et motivateurs ?

Non ! Pas du tout. Certains Coach, choisissent de faire des ateliers de formation pour partager avec leurs clients certaines notions de développement personnel, de communication et autres thèmes que nous voyons ici et là. Mais, le coach n’est pas forcément formateur. La formation est une compétence, un autre métier. Etre formateur nécessite beaucoup de travail sur la confiance en soi, sur le « Personal branding », sur l’impact et la présence face à un public adulte ayant des attentes assez élevées.
Au final, chaque formateur n’est pas coach et chaque coach n’est pas formateur.

Est-ce celui qui prétend changer la vie des gens et qu’on appelle « Coach de vie » ?

Un Coach de vie est censé donner des conseils aux gens et leur proposer des solutions miracles pour leurs vies: familiale, sociale, parentale, de couple et professionnelle ? Est-ce cette personne qui montre que sa vie est irréprochable ? ou est-ce celle qui dit des choses théoriques et fait tout à fait le contraire en sortant de la posture de coach ?

Bien sur que non ! Le coach n’a pas une vie parfaite pour donner des conseils, des règles de comportement et des protocoles  aux gens. Sinon, où est la crédibilité !

Ce que nous avons appris lors de nos études de coaching, c’est que le coach ne donne pas de conseils.  Il pose des questions, accompagne par des techniques neuro-sémantiques ou autres, pousse la personne à s’écouter elle-même, à fouiller à l’intérieur d’elle même, à se comprendre, à trouver son propre chemin ! Le coach est une personne qui travaille beaucoup et en continue sur son propre développement avant de partager sa « maturité » avec les autres. C’est une personne qui continue à apprendre via ses clients, son métier.

Est-ce la personne qui va prendre la place des psychiatres et psychologues et proposer toute une thérapie et pourquoi pas prescrire des sédatifs homéopathiques ?

Non, absolument pas. Le coach, contrairement au psychiatre, ne fouille pas dans le passé des gens. Il ne peut pas accepter des personnes qui présentent n’importe quelle forme de pathologie psychiatrique ou psychologique. Il n’émet pas de diagnostic ni de jugement sur l’état de santé des clients. Il n’a pas ces compétences. Il part du présent et s’intéresse au futur dans une approche solutionniste.


Alors, c’est quoi l’apport et où est l’utilité du coaching?

L’apport du coaching c’est cette force de l’écoute active et du questionnement qui vont permettre à la personne de dégager les pensées et émotions qu’elle n’ose pas dégager ailleurs. Le Coach est là, pour offrir à cette personne un climat de bienveillance et de confiance pour que le coaché, puisse accéder à la partie intelligente de son cerveau pour réfléchir lui-même à des solutions, des pistes d’amélioration pour sa propre vie. Le coach est la personne qui n’émet aucun jugement sur la vie des autres mais la comprend et  prend son coaché par la main pour le rassurer que tout a une issue. Le Coach aide la personne à prendre le volant de sa propre vie. La mission du coach c’est rendre le coaché autonome et est heureux quand son client ne revient plus le voir parce qu’il a repris toutes ses forces et s’est rendu compte que toutes ses ressources sont là, et lui appartiennent.

Et un coach professionnel, un coach d’équipe ? Que fait-il ? C’est le consultant qui a changé de nom ?

Le coach en entreprise peut faire des séances individuelles ou d’équipe pour les entreprises qui veulent installer un changement : montée en compétence de certaines équipes, accompagner un manager pour gérer différemment son équipe…
Ici aussi, le coach est un « accompagnateur » qui utilise une approche solutionniste, qui pousse les personnes ou l’individu à comprendre et savoir ce qui nécessite d’être changé précisément. Ensuite, il les guide vers la mise en place d’objectifs et de plan d’action. Le coaching est souvent centré sur la personne, sur l’humain et non sur les process, procédures, organisation…


Alors, si vous pensez encore que le Coach est cette personne qui est le « sauveteur du monde » ou celui celui prétend l’être, si vous pensez que le coach est ce « charlatan » qui profite de l’ignorance et la faiblesse de certaines personnes, cet animateur, « beau parleur », de Workshops et autres… Alors je ne suis pas « Coach ».

J’aimerais tant que ce métier ait une place légale et reconnue en Tunisie. J’aimerais que tout coach valorise ce métier via son comportement professionnel et via le respect de cette éthique irréprochable du coaching.

En attendant, je continuerai de faire mon travail, d’avancer, d’accompagner les personnes et les équipes, d’animer des formations pour mettre à disposition des personnes qui m’entourent la richesse de ce monde de coaching, de PNL, de développement personnel …

Ceci me permet de rester alignée avec ma mission de vie :  Apprendre et partager pour rappeler à tout être humain que la vie est tellement courte qu’il vaut mieux la croquer à pleines dents.

Vive l’apprentissage !

#J’adore_mon_travail 

lundi 11 décembre 2017

5 étapes pour réussir son Burnout


Inutile de chercher dans la théorie, je partage avec vous mon expérience de plusieurs années. Depuis 2005, lorsque j’ai pris de grosses responsabilités au travail, j’ai acquis de l’expérience dans ce qu’on appelle l’épuisement professionnel ou Burnout. Heureusement que c’était mélangé avec de la passion et de l’enthousiasme. Alors, suivez ces étapes sérieusement, et vous-mêmes vous réussirez parfaitement votre « épuisement ».

1/ Fixez-vous des objectifs très élevés, quasiment irréalistes. Les objectifs réalistes, si vous les atteignez vous serez très satisfaits, mais ceci n’est pas suffisant. Vous serez quand-même loin de la perfection. Alors que pour réussir le Burnout, c’est plus que la satisfaction que nous cherchons, c’est de se différencier par rapport aux autres à tous les niveaux. Dressez un tableau de bord pour vous et votre équipe qui contient au moins une centaine d’indicateurs. Vous devez veiller à ce que tous les indicateurs soient au top. Si vous en ratez un, vous risquez de ne pas être parfait, et vous risquez que votre collègue, confrère, concurrent l’atteigne à son niveau, avant vous. Vous serez à ce moment là « catastrophé ». Imaginez-vous en train de vous tuer à réussir et une tierce personne le fait avant vous !


2/ Garder le Cap et restez virtuellement présent quand vous êtes chez vous et pendant vos jours de repos. Quand vous rentrez chez vous, gardez votre Smartphone connecté. Restez vigilent ! Vous pouvez recevoir un mail important quand vous êtes en train de dîner ou de lire une histoire pour votre enfant, ou de discuter de tout et de rien avec votre conjoint… Et là, si vous ne réagissez pas à temps, à chaud à ce mail, vous risquez de donner une réponse qui n’est pas stimulée par les émotions immédiates. Et là vos réactions peuvent être un peu trop fades, un peu trop réalistes, trop calmes… Alors qu’aujourd’hui, nous sommes dans l’ère du mouvement. Partager des moments en famille et avec soi c’est important, mais pas maintenant ! Même si la culpabilité vous tue par moment, vivez avec, cachez là, faites comme si vous étiez le parent parfait qui n’a pas le choix. Quand vous auriez parcouru au moins les ¾ de votre vie professionnelle  (donc pas avant la cinquantaine bien avancée), à ce moment là, vos enfants seront assez âgés et vous pourrez rattraper le temps perdu et consacrer plus de temps pour les connaître et partager avec eux des moments de plaisir et d’amour.

3/  Choisissez bien vos amis. Vous avez besoin de sortir changer d’air, çà c’est sûr. Mais attention, ne vous éloignez pas trop du monde et du « mood » professionnel. Vous risquez d’apprécier les autres côtés et visages de la vie. Vous risquez de vouloir vous reposer davantage et de respirer un bon coup. Ce n’est pas le moment ! Les amis qui ne vous ressemblent pas trop, qui vont vous demander de vous occuper de vous, de votre santé, de votre famille… ont certainement toute la bonne intention du monde, mais ils ne vous comprennent pas et ne vont pas vous aider à atteindre vos objectifs parfaitement. Aujourd’hui vous êtes concentrés sur votre Burnout. Donc, choisissez des amis avec lesquels vous partagerez vos problèmes au boulot, vous débattrez de solutions possibles, vous vous encouragerez mutuellement à encore plus lever la barre et garder le cap.


4/ La reconnaissance vous en avez besoin certainement pour avoir envie d’avancer encore plus. Cherchez-là chez vos clients et partenaires mais pas chez vos collaborateurs. Après tout, tout ce que vous faites c’est pour satisfaire vos clients ! Chercher à ce que vos collaborateurs vous disent merci suppose que vous êtes là à les accompagner. Dire merci à ceux qui vous entourent et qui travaillent avec vous, c’est comme si vous leur disiez d’arrêter de mieux faire. Dire merci, oui je veux bien, mais lorsque vos 100 indicateurs seront tous verts. Autrement, vous avez besoin de leur dire plutôt : « je ne suis pas très satisfait, vous avez besoin de mieux faire ». Remplissez-vous de sérieux et de critique. Ne laissez pas les émotions des autres vous décourager. Dites-leurs qu’ils peuvent encore faire mieux et qu’ils ne sont même pas à 10% de leur performance. Aidez-les à regarder eux-mêmes la partie vide du verre. Ainsi, vous aurez vos clones autour de vous. Vous aurez des yeux fixés sur l’objectif, des visages qui ne sourient pas pour ne pas perdre le cap, des gens concentrés à faire ce qu’ils ont à faire. Le grand sourire arrivera quand tout sera parfait… ou n’arrivera jamais. Et puis, ce n’est pas le plus important puisque nous cherchons à réussir un burnout et non le « bonheur » au travail.

5/ la gratitude : Oui, c’est un joli concept qui vous sera très utile pour votre vie, mais pas maintenant. Vous savez ce que peut faire la gratitude si vous la faites chaque matin? Comme vous allez penser à toutes les belles choses que vous avez ou que vous auriez pu réaliser, vous allez pouvoir vous remplir d’énergie positive qui va vous décontracter, vous calmer, relâcher vos muscles et votre cerveau.  Est-ce dont vous avez besoin pour réussir votre Burnout ? Non ! Vous avez besoin de rester concentrés sur la moitié vide du verre.



En 2010, il y a eu un déclic, dont je parlais dans mon article je-bosse-dur-pour-construire-mon-avenir où j’ai décidé de faire autrement. J’ai décidé de travailler sur moi, sur la connaissance et la compréhension de ma psyché, sur la compréhension et la destruction de mes croyances qui me ramenaient à chaque fois vers cet épuisement. Et depusi ce 8 Juin 2010, j’ai commencé une nouvelle aventure, une nouvelle « version » de moi en tant que manager, leader, dirigeant. Je n’ai pas changé de vie, j’ai changé de « lunettes » et de façon de voir et d’apprécier les différentes facettes de la vie. Et si vous me demandez si le  Burnout me manque ?, je vous dirai : Non, parce que même aujourd’hui, il m’arrive de m’en rapprocher… Mais comme je suis consciente de tout ce qu’il peut impliquer dans ma vie, je décide rapidement de lui dire : « NON, merci, je gèrerai sans toi. Je suis une grande fille aujourd’hui » !